Uvira : début cette semaine des opérations de rapatriement volontaire de 5000 refugies burundais

La ville d’Uvira (Sud-Kivu) a abrite mardi 29 mars une réunion tripartite RDC-Burundi-HCR   Cette tripartite a réuni une cinquantaine d’acteurs comprenant d’experts spécialises de deux pays et les représentants de deux gouvernements. A l’issue de cette rencontre, les participants ont décidé de la reprise des opérations de rapatriement pour cette semaine d’au moins 5000 réfugiés candidats au retour volontaire au Burundi pour cette année 2023.

Initiée par le gouvernement congolais, sous la facilitation du HCR à travers la Commission nationale pour les refugies, la tripartite s’est penchée sur les obstacles au retour tels que présentés par les réfugiés, et sur les questions liées à l’opération et la situation au Burundi.

Cette rencontre fait suite au constat selon lequel les opérations de rapatriement des réfugiés vers le Burundi deviennent rares, alors qu’en même temp il s’observe un afflux continue des demandeurs d’asile burundais en RDC.

La Représentante Adjointe au HCR Burundi, M Marie Louise Kabre Barreto, a expliqué comment se fait le contrôle biométrique pour éviter le recyclage des personnes qui veulent profiter des avantages liés à la réintégration une fois rapatrié au Burundi :

« Le Haut-commissaire des Nations unies aux réfugiés était en visite au mois de février dernier à Bujumbura, au Burundi. Il a annoncé la nouvelle que l’indemnité monétaire qu’on donnait de 75 dollars US pour les enfants et 150 dollars pour les adultes va passer à 200 dollars US pour tout rapatrié. On ne prend plus l’âge, mais tous ont droit à 200 dollars US.  Pour lutter contre le recyclage des rapatriés, tous les réfugiés sont enregistrés dans une base de données qui s’appelle PROGRESS. Cette base de données prend les données biométriques des réfugiés, les empreintes et l’iris »

Elle explique par ailleurs que « quand un refugiés revient au Burundi et qu’il tente de repartir dans un pays d’asile pour revenir avoir encore cette indemnité, il est automatiquement décelé dans la base de données et il est pris comme un recycleur dont le gouvernement lui-même va s’occuper parce que c’est une fraude »

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