Ituri: les partis de la majorité et de l’opposition appellent la FRPI à déposer les armes

Un enfant recruté au sein d'un groupe armé photographié le 6 janvier 2015 à Aveba, dans la province de l'Ituri. Photo MONUSCO/Abel Kavanagh

Les partis politiques de la majorité et de l’opposition appellent les miliciens de la Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) à mettre fin à leur activisme pour permettre au gouvernement de restaurer la paix dans la collectivité de Walendu Bindi et ses environs, dans la province de l’Ituri.  

Ils ont lancé cet appel samedi 9 janvier à travers les medias lors d’une cérémonie d’accueil de nouvelles autorités de cette nouvelle province issue du démembrement de la Province Orientale.  

Le député national John Tibasima, président national de RDPR, un parti de la majorité, estime que l’activisme des miliciens entrave les travaux de la reconstruction de l’Ituri et la cohabitation pacifique des communautés.

Des tensions auraient été observées en décembre dernier dans certaines localités au Sud du territoire d’Irumu, après le meurtre de quatre civils par des hommes armés non identifiés dans la localité de Lagabo.

A (re)Lire: Ituri: 4 personnes abattues à Lagabo

Le président national de RDPR demande aux miliciens FRPI de sortir de la brousse pour que la paix soit restaurée dans cette région.

« Nous invitons encore une fois la FRPI à montrer la volonté pour faire cesser les souffrances que les habitants de collectivité de Walendu Bindi, Behema Sud, Boga Mitego, Walesse Vonkutu, et autres endurent à cause justement de la continuité de ces activités-là », plaide John Tibasima Atenyi.  

Pour sa part, l’Union des patriotes congolais (UPC), un parti politique de l’opposition, a remis une copie de son message sur la sécurité en Ituri au chef du bureau de la Monusco en Ituri.

« La Monusco continue à appuyer le Gouvernement. Il était tout à fait justifié et normal que le directeur soit également mis au parfum de cette initiative [pour] voir dans quelle mesure à la longue […] que la Monusco également soit un partenaire d’accompagnement  de ce processus », explique Djokaba Lambi, secrétaire de l’UPC.

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