Ituri: des présumés FRPI pillent des biens de la population dans le Walendu Bindi

La MONUSCO assure l’évacuation médicale des militaires congolais et des miliciens blessés au cours des opérations contre les combattants FRPI, vers l’hôpital de niveau 2 de la MONUSCO à Bunia. Photo MONUSCO/Force

Des hommes armés identifiés aux miliciens de la Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) ont emporté des chèvres, motos ainsi que de l’argent de la population au cours de leur incursion, dans la nuit de jeudi 6 au vendredi 7 août, dans les localités de Mbise et Nyasona, dans la chefferie de Walendu Bindi (Ituri).

Selon la société civile d’Aveba, ces assaillants, munis d’armes à feu de type AK47 et d’armes blanches notamment des flèches et des machettes, ont également torturé certaines personnes avant de se retirer dans la brousse.

La même source accuse les FRPI de multiplier, ces derniers temps, des exactions contre la population civile dans la province de l’Ituri.

Dans la nuit de mercredi 5 à jeudi 6 août, les mêmes miliciens avaient fait incursion dans les villages de Ruzinga mudogo et Avezo alors que mardi ils avaient pillé des habitations à Alingba.

La société civile d’Aveba s’inquiète de la résurgence des exactions de cette milice dans la région.

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Le coordonnateur de cette structure, Jean de Dieu Mbafele demande aux autorités militaires de réoccuper leurs anciennes positions pour mettre fin à cette situation:

«Nous demandons à la force loyaliste de regagner leurs ancienne positions militaires à Bunga, Alingba, Ruzinga mudogo et une position militaire a Mbise puisque c`est là où les miliciens œuvre aisément».

Les autorités militaires de l’Ituri restent injoignables pour réagir face à cette situation.

Les miliciens de la FRPI continuent des exactions au moment où la Monusco affirme sa détermination de soutenir les Forces armées de la RDC (FARDC) pour traquer leurs chefs.

Le porte-parole de la mission onusienne, Félix Basse a déclaré mercredi 5 août à Kinshasa que les récentes attaques des hélicoptères sur les positions de ce groupe armé visent à pousser ces miliciens dont le nombre est estimé à 800 à déposer les armes.

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