« Nous travaillons dans le droit et dans l’honnêteté », a affirmé le facilitateur du dialogue politique en RDC, Edem Kodjo. Il répondait, mardi 26 juillet, à la récusation de sa personne, par le Rassemblement des forces acquises au changement. Cette plateforme de l'opposition exige sa démission. Pour sa part, le facilitateur dit se contenter de la confiance que l’Union africaine lui a renouvelée et des soutiens des autres forces vives de la RDC.
« L’Union africaine a déjà renouvelé la confiance au facilitateur. Du reste, on voit dans la classe politique et dans la société congolaise beaucoup de soutiens qui se manifestent au facilitateur. Je m’en veux pour preuve la lettre pastorale et les positions qui sont prises par plusieurs partis de l’opposition. Je n’ai aucune espèce d’inquiétude. Nous travaillons dans le droit et dans l’honnêteté », a déclaré Edem Kodjo, lors d’une interview qu’il a accordée à Radio Okapi.
Dans un communiqué signé dimanche dernier, le Rassemblement des forces acquises au changement, un regroupement des partis politiques de l’opposition a désavoué Edem Kodjo. Il lui est notamment reproché de n’avoir pas respecté le consensus selon lequel le groupe de soutien au facilitateur devrait se transformer en groupe de facilitation du dialogue. Le Rassemblement accuse Edem Kodjo d’être à la solde du président Kabila.
Edem Kodjo dit mettre quiconque au défi de lui prouver qu’il roule pour Joseph Kabila.
« Je mets au défi quiconque de signaler un seul acte ou une seule position du facilitateur qui pourrait être interprété comme destiné à soutenir le président Kabila. Ce sont des élucubrations qui n’ont pas de fondements », a-t-il déploré.
