RDC : 4 partis politiques UDPS autorisés à fonctionner

Au total, 599 partis et 77 regroupements politiques sont autorisés à fonctionner en RD Congo. La liste, publiée le week end dernier au journal officiel, consacre l’existence de quatre partis appelés « UDPS » (Union pour la démocratie et le progrès social).

Cette liste reconnait désormais quatre UDPS : celle de Tharcisse Loseke, de Tshisekedi, de Kibassa et celle de Mubake/Rénové. Mais deux d’entre ces quatre - l’UDPS Tharcisse Loseke et Tshisekedi - sont logées à la même adresse, dans la commune de Limete. En plus, les deux ont un seul numéro, notamment le °91-049 du 17/01/1981.

Pourtant, le Conseil national de suivi de l’Accord et du processus électoral CNSA n’avait reconnu que l’UDPS/Tshisekedi et celle de Kibassa, et a clairement demandé à Tharcisse Loseke, proche du Premier ministre Bruno Tshibala, de créer un autre parti politique.

Ce document officielle consacre aussi la coexistence de l’ARC d’Olivier Kamitatu et de l’ARC originelle d’Elysée Munembwe.

Cette disposition est par ailleurs contraire à la loi électorale, qui stipule à l’article 19 : « Un parti politique ou un regroupement politique ne peut utiliser un symbole ou un logo déjà choisi par un autre parti politique ou regroupement politique. »

Un autre fait à relever, c’est la méconnaissance d’« Ensemble pour le changement », plate-forme créée par l’ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi.

En même temps, trois autres plateformes de soutien à sa candidature ont été retenues pour participer aux prochaines élections ; à savoir : l’Alliance des Mouvements Kongo dirigée par Claudel-André Lubaya, l’Alternance pour la République dirigée par Delly Sessanga, et le G7. Cette dernière plateforme a été, du reste, littéralement atrophiée. Déjà amputé de l’ACO de Dany Banza, le G7 a vu le MSR de Pierre Lumbi disparaitre de la liste publiée au Journal officiel.

Le « Centre », plate-forme pilotée par Germain Kambinga, n’est pas aussi reconnu.

La liste, qui reconnait l’existence du regroupement politique « Zaïre », né de la fusion entre le MPR et l’UDEMO, agrée en même temps un autre MPR, qui n’est pas du ce regroupement.

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