RDC : plus de 60 jeunes participent à une séance d'information sur les résolutions 1325 et 2250

Une séance d’information et d’échanges a été organisée mardi 24 novembre, à Kinshasa, par le Bureau de Consultation en Genre, participation citoyenne et développement, en partenariat avec la section Genre de la MONUSCO. L’objectif de cette rencontre était d’informer les jeunes sur les résolutions 1325 et 2250  en vue de faire d’eux des artisans de paix en RDC.

Selon les organisateurs de cette séance d’information, les jeunes ont été sensibilisés également sur la culture des valeurs telles que la paix, la responsabilité et l’intérêt général.   

Une soixantaine de jeunes venus des différents mouvements associatifs de la capitale ont été informés sur les résolutions 1325 et 2250 du Conseil de sécurité de l’ONU. Madame Faida Mwangilwa, experte en genre et responsable du Bureau de Consultation en Genre, explique l’intérêt de cette rencontre.

« La résolution 1325, c’est le tout premier instrument au niveau du Conseil de sécurité à reconnaitre le rôle que jouent les femmes et les filles pour la gestion et la prévention des conflit, la 2250 c’est celle-là qui reconnait le rôle des jeunes, donc cette jeunesse qui peut être aussi  utilisee de manière positive pour consolider la paix. »

Selon les participants à cette journée, l’oratrice a eu des mots justes pour interpeller les jeunes. Ceux-ci ne doivent pas suivre des politiciens en mal de positionnement mais penser à leur avenir, cultiver la paix et le sens de responsabilité. 

Ce message a été bien capté par les jeunes qui étaient présents.

« Il est de notre devoir de pratiquer la paix, de construire un monde meilleur », a souligné  Roger Kindji, un des jeunes participants.    

Pour le conseiller juridique du Ministre de la Jeunesse, Jimmy Peruzi, les jeunes vivants dans les zones de conflit ont besoin d’encadrement :

« La paix n’est pas encore revenue. Il y a encore des jeunes qui sont pris en otages par des groupes armes, il y a des jeunes qui vivent dans des zones où il a de l’insécurité », a- t- il précisé.

 

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