Le député provincial Willy Fayulu, l’un des absents à la plénière de samedi 13 novembre qui devrait statuer sur la motion de défiance contre le gouverneur de la province du Kwango, justifie son absence par le fait que, cette « motion a été initiée à la va vite », sans un « contrôle préalable » des actions du gouvernement provincial.
« Les raisons qui nous ont poussés à ne pas être présents à la plénière, il y a une semaine, nous avons adopté le calendrier des activités qui était centré sur le vote du budget et le contrôle financier et administratif. Pourquoi ces députés ont préféré larguer une motion contre le gouverneur de province sans pour autant le contrôler ? C’est lors du contrôle qu’on pourrait se rendre compte que les fonds ne sont pas canalisés. Pourquoi mettre la charrue avant le bœuf ? », s’est interrogé, le député Willy Fayulu.
Pour lui, le rejet de cette motion constitue une « véritable prise de conscience de la population », car selon lui, ladite motion initiée par le député Kangulumba visait la désunion de la province.
« Ce que vous avez vécu le samedi, la motion de défiance a été rejetée. C’est une véritable révolution populaire, une prise de conscience collective des Kwangolais qui ont encore besoin de leur gouverneur Jean- Mari Peti-Peti. La motion Kangulumba, je peux vous l’assurer, visait la désunion du Kwango, visait la paralysie des activités provinciales et le blocage du développement du Kwango », a-t-il martelé.
Il a ajouté que les initiateurs de la motion ne sont pas à leur premier coup contre le gouverneur Peti Peti :
« C’est pour la deuxième fois que ces députés échouent dans leur tentative de déstabilisation du gouvernement provincial. Ça devient donc de l’acharnement, ça devient de la haine, et cela ne reviendra plus jusqu’à 2023. Tous les ministres soit disant non payés, mais ont savouré la victoire autour de leur gouverneur. Nous devons donc être très regardants puisqu’en ce moment, le gouverneur est en train de poser des actions palpables », a conclu le député Fayulu.
La motion de défiance initiée contre le gouverneur de la province du Kwango, Jean-Marie Peti-Peti avait été rejetée, le samedi 13 novembre dans la soirée, par l’assemblée provinciale de Kwango, faute de quorum. Sur les 21 députés, 9 seulement ont pris part à cette plénière prévue pour examen et vote de ladite motion signée par quatre députés.
