Assemblée nationale : des matières importantes prévues dans la session de septembre pas encore examinées


A moins de 9 jours de la clôture de la session de septembre à l'Assemblée nationale, plusieurs matières importantes prévues dans le calendrier ne sont pas encore examinées.
C’est le cas notamment de la loi portant reddition des comptes de l’exercice 2020 et du budget 2022 qui sont encore bloqués à l’Assemblée nationale et devront aussi être examinés au Sénat avant la clôture de cette session.

Une autre loi urgente et pertinente qui n’a pas été examinée est la loi électorale.

Dans un communiqué parvenu dimanche 5 décembre à Radio Okapi, plusieurs organisations bénéficiaires du Projet de renforcement des initiatives de suivi des mécanismes électoraux (PRISME) s’inquiètent du retard enregistré dans l’examen de cette proposition de loi.

Programmée au projet de calendrier de cette session budgétaire, la proposition de modification de la loi électorale n’est toujours pas examinée, s’indignent les organisations fiancées par le projet PRISME.  

Le 15 octobre dernier, lors du lancement solennel de son plaidoyer pour les réformes électorales et institutionnelles, le PRISME a engagé l’Assemblée nationale à inscrire sans délai l’examen de la loi électorale à l’agenda de la session en cours. 

A 9 jours de la clôture de cette session, ces organisations réitèrent leur appel pressant à la représentation nationale afin de donner toutes les chances à la tenue des élections dans les délais constitutionnels. Ces organisations insistent sur la marge de plus en plus restreinte pour l’objectif d’élections en 2023, d’autant que des options ayant une incidence critique sur cet objectif devront être levées, notamment l’enrôlement des électeurs couplé ou pas avec le recensement général de la population.  

Pendant ce temps, l’opposition politique n’est toujours pas représentée au bureau de la CENI. Alors que le FCC refuse d’y envoyer les candidatures de leurs membres, la Dynamique progressiste du FCC se dit disposée à rencontrer le bureau de l’Assemblée nationale pour la désignation des 3 membres de la CENI, quota du FCC. 

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