Lubumbashi : le militant de l’Unafec interpellé avait séquestré un individu, selon la police

Agents de police à Beni. Crédits photo : MONUSCO - Abel Cavanagh

Le Général Zazou, surnom du responsable de la jeunesse de l’Union Nationale des Fédéralistes du Congo (Unafec) dont l’interpellation a été à la base des échauffourées entre la police et les jeunes de l’Unafec à Lubumbashi aurait appréhendé, torturé et séquestré un citoyen au siège de l’Unafec.

Le commissaire provincial de la police du Haut Katanga, le général Jean-Bosco Galenga a fait cette déclaration mardi 10 novembre quelques heures après des incidents qui ont fait de nombreux blessés dans les rangs de l’Unafec.

«Le temps de milice est révolu», a déclaré le général Jean-Bosco Galenga, promettant une politique de « tolérance zéro » pour tout un individu ou groupe d’individus qui s’arrogeraient les prérogatives de la puissance publique.

Jean-Bosco Galenga a par ailleurs reconnu la réquisition, par l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) de deux véhicules de l’Unafec.  

«Ces véhicules ont des vitres teintées et roulent sans plaque d’immatriculation», a affirmé le responsable de la police provinciale. Ces automobiles seraient aussi impliquées dans les allégations d’enlèvements sur lesquelles la police enquête en ce moment, a-t-il précisé.

D’après des sources proches de l’Unafec, les services de sécurité auraient lancé un avis de recherche de certains responsables de la Jeunesse du parti Kyumgu wa Kumwanza.  

Après les échauffourées entre jeunes de l’Unafec et éléments de la police, le calme est revenu dans la commune de la Kenya mardi soir, a indiqué Jean-Bosco Galenga.

Une patrouille de la police sillonne alternativement les abords du siège de l’Unafec, renseignent plusieurs sources locales.

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