Le directeur du bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) José Maria Aranaz a appelé mardi, 10 novembre, la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) à relever un certain nombre de défis. La CNDH devrait être forte, crédible, indépendante et reconnue au niveau international, a déclaré José Maria Aranaz à l’occasion d’un atelier international de partage d’expérience sur le fonctionnement des institutions nationales des droits de l’homme.
Pour José Maria Aranaz, beaucoup de défis demeurent sur la situation des droits de l’homme en RDC et la CNDH a un grand rôle à jouer.
«Il y a des problèmes de protection des civils, de l’impunité, des violences sexuelles, de la situation des albinos, de discrimination, des droits socio-économiques, parce que 82% de la population vit avec moins de 1 dollar par jour», explique le responsable onusien.
Et la CNDH a besoin de l’appui de tous pour les relever, estime le directeur du BCNUDH. «Nous espérons l’appui de la société civile et des autorités pour avoir une commission à la taille prévue par la constitution», souhaite José Maria Aranaz.
Il plaide pour l’octroi d’un budget régulier et un appui administratif opérationnel qui permettront à la commission de faire son travail avec indépendance.
