RDC : Steve Mbikayi propose une transition politique dirigée par l’opposition

Le député national Steve Mbikayi, président du parti travailliste au sortir d’une audience le 5/06/2015 au palais de la nation à Kinshasa dans le cadre des consultations organisées par le Président Joseph Kabila en vue du dialogue avec les forces vives de la RDC. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

La Nouvelle classe politique/opposition nationaliste propose une transition politique qui serait dirigée par l’opposition. Le président de ce regroupement, Steve Mbikayi, l’a suggéré vendredi 8 janvier, au cours de son conclave débuté jeudi et qui se clôture samedi 9 janvier à Kinshasa.

« Comme nous avons proposé l’idée d’une transition politique dirigée par l’opposition, étant donné qu’aujourd’hui, il n’est pas possible d’avoir des élections dans le délai, il fallait aller en conclave pour réfléchir sur des voies et moyens et sur quel contour juridique donner à cette transition sans énerver la constitution », a affirmé Steve Mbikayi.

Selon lui, cette idée de la transition politique va « aider la nation à ne pas aller vers des casses mais à trouver des solutions consensuelles pour sauver la République ».

« Du côté parti présidentiel, il y a les gens qui s’exhibent dans la rue avec des jeunes qui sont prêts à l’affrontement. D’autres ailes aussi radicales, du côté de l’opposition préparent aussi une insurrection, alors nous risquons d’importer la crise similaire à la Côte d’ivoire ou le Burundi », a expliqué le président de l’opposition nationaliste, Steve Mbikayi.

En août 2015, le député national élu Ne Mwanda Nsemi avait déjà préconisé une transition de trois ans pour mieux préparer l'organisation des élections crédibles en RDC.

Lors d'un meeting qu’il avait tenu à Matadi, dans le Kongo Central, il avait indiqué que « quand on veut organiser les élections crédibles, il faut commencer par le recensement de la population.

« On n'a jamais recensé notre population et on ne se sait pas combien nous sommes. Comment voulez-vous qu'on organise des élections crédibles», s’était-il interrogé.

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