La Prospérité: «Pour un Congo émergent: Matata pose les bases du développement de la RDC !»

Le Premier ministre congolais, Augustin Matata Ponyo Mapon à Kinshasa, le 2/11/2015 lors l’ouverture de la Conférence économique africaine. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Revue de presse du vendredi 18 mars 2016

La parution du livre du Premier ministre Matata Ponyo et les explications de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) sur l’invalidation des candidats indépendants à l’élection des gouverneurs font les gros titres de la presse kinoise du jour.

La Prospérité consacre sa Une à la parution du livre du Premier ministre Matata Ponyo intitulé « Pour un Congo émergent ». C’est un livre-entretien écrit dans le style simple et accessible à tous, commente le journal pour qui Matata Ponyo est un intellectuel qui a fait ses preuves. Kibambi Shintwa, qui pose des questions au Premier Ministre, est l’un des journalistes de renom du pays, écrit encore le confrère.

Dans son livre, analyse le quotidien, Matata Ponyo développe une étude sur les défis et les enjeux de la marche de la RDC vers son émergence. Il pose deux préalables,  pour ce faire. La paix et la stabilité politique.

« Le livre de Matata reçoit l’onction du cardinal Monsengwo », titre, pour sa part, Forum des As. Le cardinal Mosengwo, rapporte le tabloïd, a recommandé la lecture  de ce livre, qui « interpelle chaque citoyen et  constitue pour tout Congolais un outil d’éducation à la citoyenneté avant de demander aux gouvernants à entreprendre « des réformes nécessaires pour une société humaine plus juste et plus prospère ».

Cet ouvrage est à la fois une interpellation à tous les fils du Congo et un témoignage que ce pays n’est pas condamné à la mort, a commenté de son côté le recteur de l’Université catholique du Congo (UCC) où l’ouvrage a été présenté.

De son côté, L’Avenir rend compte de la conférence de presse organisée par la Ceni pour répondre aux différentes critiques dont elle a fait l’objet après l’invalidation de certains candidats à l’élection des gouverneurs et vice gouverneurs. Selon le quotidien, la commission électorale justifie l’irrecevabilité des dossiers de certains candidats indépendants parce qu’ils ont été présentés en concurrence avec les candidats émanant des regroupements politiques de la Majorité Présidentielle (MP) ou des partis politiques comme Parti lumumbiste unifié (Palu), Panader, Agir, MLC, etc.

En plus, indique le tabloïd, comme ce scrutin fait partie du cycle électoral en cours 2011-2016, l’article 20 de la loi organique n°13/012 du 19 avril 2013, indique que chaque membre de la Ceni prête serment par lequel il s’engage à ne briguer aucun mandat électif aux échéances en cours, même s’il ne fait plus partie de la Ceni. C’est cet article qui a écarté l’ancien vice-président de la commission électorale, Jacques Djoli, indique le journal.

Le Phare commente, pour sa part, la réunion interinstitutionnelle tenue mercredi et s’interroge sur l’application de la mesure relative à la réduction du train de vie des institutions.
Le journal rappelle que depuis le mois de janvier, le Premier ministre Matata ne fait qu’en appeler à la compression des dépenses publiques, à commencer par celles liées au fonctionnement des institutions, ministères, services publics et autres.

Le rappel de cette option par le Chef de l’Etat lui-même fait croire que les chefs d’institutions ne respectent pas des consignes?, s’interroge le confrère.
Le tabloïd qui se réfère aux statistiques livrées au public par la Cour des Comptes en fin d’année dernière, les institutions nationales « budgétivores » s’appellent Présidence de la République, Primature, Assemblée Nationale et Sénat.