Les séparateurs à corde sur le boulevard du 30 juin à Kinshasa, de plus en plus endommagés, ne sont pas remplacés, ont constaté des reporters de Radio Okapi jeudi 24 mars. De la place Socimat à la gare centrale, cet ouvrage compte près de dix endroits où les pieds des séparateurs sont cassés, les cordes désarticulées.
Non loin de galeries présidentielles, une dizaine de pied du séparateur sont couchés. En diagonale du quartier général de la police de circulation routière, une dizaine de pieds des séparateurs ne sont plus opérationnels.
D’après plusieurs usagers, les automobilistes qui causent des accidents souvent nocturnes finissent leurs courses sur le séparateur. Ils s’arrangent toujours pour disparaitre nuitamment, pour ne pas être remarqués par les policiers chargés de réguler la circulation, qui travaillent pendant la journée.
Les mêmes sources recommandent à la police de traquer les personnes qui endommagent ces séparateurs, pour que les frais qu’ils vont payer servent au remplacement des ouvrages détruits.
Selon directeur général de l’Agence congolaise de grands travaux, Médard Ilunga, le budget pose parfois problème. « Il faut réparer, mais il faut chercher les moyens. Il y a toujours un crédit limité, alors on ne va pas imaginer un cycle de réparation, un cycle de répétition. Les moyens sont très, très limités», s’est-il plaint.
Médard Ilunga appelle les usagers au civisme pour protéger toutes ces infrastructures. « Moi, je pense que la solution est facile. Nous tous, usagers, nous devons nous comporter de manière citoyenne. Nous devons aimer notre pays et les ouvrages vont résister et vivront longtemps», conseille-t-il aux usagers.
