La marche du 26 mai de l’opposition était une violation flagrante de la constitution, a estimé le secrétaire général adjoint de la Majorité Présidentielle Joseph Kokonyangi au cours d’une interview accordée à Radio Okapi. L’opposition a manifesté le 26 mai notamment contre l’arrêt de la cour constitutionnelle permettant au chef d’État arrivé fin mandat de rester en fonction. Or fait-il remarquer, la constitution actuelle prévoit en son article 168 que la cour constitutionnelle siège en premier et dernier ressort et ses arrêts sont exécutoires. Ainsi, en marchant contre un arrêt de la Cour constitutionnelle, l’opposition considère que l’actuelle constitution n’est pas respectable, interprète M. Kokonyangi.
«Et Si l’opposition congolaise pense que notre constitution n’est plus respectable, nous de la majorité présidentielle, notre main a toujours été tendue pour cela. Qu’ils nous disent et on va la changer», a-t-il affirmé. Et d’ailleurs, fait-il remarquer, «le referendum est constitutionnel mais pas le dialogue».
Joseph Kokonyangi s’entretient avec Jacques Yves Molima.
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