Gabon : la tension persiste

Les émeutes ont fait au moins cinq morts au Gabon où règne une ambiance insurrectionnelle, tandis que l'opposant Jean Ping se proclame "président élu", réclamant un recomptage des voix, bureau de vote par bureau de vote afin de chasser Ali Bongo.

Un policier, blessé dans les violences post-électorales qui ont touché le Gabon cette semaine, est décédé dans un hôpital de Libreville,selon le ministre de l'Intérieur.

Il s'agit du premier décès dont les autorités font état parmi les forces de sécurité (police, gendarmerie, armée, garde républicaine) massivement déployées depuis le déclenchement des troubles à l'annonce de la réélection du président Ali Bongo mercredi.

Des coups de feu ont été entendus dans la nuit de jeudi dans la capitale gabonaise 24h après l'annonce des résultats de l'élection présidentielle et la victoire serrée du président Ali Bongo.

Les activités économiques tournent au ralenti et peu de fonctionnaires se sont rendus au travail tandis que la ville reste quadrillée par les militaires.

Les forces de sécurité gabonaises ont arrêté plus de mille personnes durant la deuxième journée de violence suite aux résultats du scrutin.

Trois personnes auraient trouvé la mort à Libreville.

Des manifestants soutenant le camp de l'opposition ont envahi les rues de la capitale gabonaise peu après l'annonce de la victoire d'Ali Bongo Ondimba aux élections présidentielles.  

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