Les femmes congolaises réunies au sein du Cadre permanent de concertation de la femme congolaise (CAFCO) appelle toute la population de la RDC à l’unité et à cultiver la paix. Dans un communiqué publié mercredi 21 septembre, elles condamnent des violences perpétrées lundi et mardi derniers à Kinshasa, « ayant entraîné mort d’hommes, traitement inhumains, destructions méchantes, pillages et extorsions ».
« Quelles que soient les divergences des acteurs politiques et sociaux, la paix n’a pas de prix et une vue reste une vie. Personne n’a le droit de la détruire quelles que soient les circonstances ou les raisons », peut-on lire dans ce document.
Des violences ont été perpétrées lundi 19 et mardi 20 septembre derniers à Kinshasa, faisant plusieurs morts. 32 personnes sont mortes lors de ces violences, selon un bilan officiel revu de la Police nationale congolaise (PNC). L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) parle de 100 morts, alors que le G7 parle de plus de 50 morts.
Dans leur communiqué, les femmes congolaises du CAFCO invitent la société civile (confessions religieuses, associations et organisations non gouvernementales) de promouvoir la cohésion sociale, la paix et la tranquillité.
Elles appellent toutes les parties prenantes au processus démocratique et électoral à trouver rapidement un consensus global.
Le CAFCO appelle tous les acteurs politiques à faire preuve de plus de sagesse, de patriotisme et de responsabilité, à privilégier les voies démocratiques dans toute démarche de conquête de pouvoir politiques « tout en respectant les lois et règlements de la république ».
Les femmes congolaises invitent la jeunesse congolaise se d’interdire de répondre aux appels incitant à la haine, au pillage et à la destruction des biens publics et de ne pas céder aux manipulations politiciennes, poursuit le communiqué.
Vous pouvez lire le document intégral du CAFCO ici.
