Environ 277 décès maternels recensés dans l’ex-Province Orientale

Environ deux cent soixante-dix-sept décès maternels sont répertoriés, depuis janvier dernier, sur cent mille naissances vivantes, dans les zones de santé de l’ex-Province Orientale. Ces chiffres ont été fournis lundi 26 septembre par le coordonnateur provincial du Programme national de santé de la reproduction (PNSR), Dr Doudou Mbengi.

«Au pays, on parle de 846 décès maternels pour 100 000 naissances. En Province Orientale, 277 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes», a-t-il souligné, à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la contraception.

Dr Doudou Mbengi a attribué ce taux élevé de mortalité au manque de méthodes de planification familiale dans cette partie du pays :

«Dans les 23 zones de santé de la Tshopo, il n’y a que 8 centres qui offrent des méthodes de planification familiale ou encore la contraception. A Buta, aucune structure n’offre des méthodes de contraceptions. Dans le Haut-Uelé, il n’y a que 14 zones de santé qui offrent des méthodes de planification familiale. C’est 6,7% des structures de santé. En Ituri, trois zones de santé sur les 36 zones ont intégré ces activités de planification familiale».

Dans l’ensemble de l’ex-Province Orientale, note-t-il, il y a un réel besoin en planification familiale.

De nombreux spécialistes attribuent également le décès maternel aux hémorragies avant, pendant et après l’accouchement.

Parmi d’autres causes, ils citent par ailleurs les infections après accouchement, l’éclampsie, même aussi les accouchements à domicile, où les conditions hygiéniques ne sont pas réunies.​

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