Dialogue : la fin des travaux est hypothétique, estime Jonas Tshombela

Le sort des résolutions du dialogue national est encore hypothétique, a déclaré dimanche 9 octobre le porte-parole de la Nouvelle société civile du Congo (NSCC), Jonas Tshombela. Dans une interview accordée à Radio Okapi, il a estimé que ce forum est dans l’impasse à cause des positions de la majorité présidentielle (MP) et de l’opposition.

«Il y en a qui soutiennent que l’actuel président de la république ne doit pas se représenter. Ce qui n’est pas accepté par d’autres. Les uns pensent que les élections pourraient être organisées le 25 novembre 2018, et les autres insistent pour l’année prochaine», fait remarquer Jonas Tshombela.

Lancé le 1er septembre dernier, le dialogue prévu initialement pour durer 14 jours se prolonge encore. Le président Joseph Kabila a convoqué ce forum afin de baliser le chemin des élections apaisées et transparentes.

À ce jour, l’accord politique devant mettre fin aux travaux du dialogue n’est toujours pas signé. La facilitation n’a pas encore convoqué la plénière qui devrait débattre de cette question. Elle est toujours en concertation avec la MP et l’opposition pour tenter de convaincre les deux camps à faire des concessions pour faciliter la signature d’un accord politique.
 
La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) qui s’était retirée des travaux souhaite un dialogue plus inclusif. De son côté, le Rassemblement dirigé par Etienne Tshisekedi dispose d’une feuille de route contraire à celle du dialogue de la cité de l'Union Africaine.
 
Certains participants au dialogue  disent être déçus de l’immobilisme des travaux. D’autres pensent que la prochaine  conférence prévue le 27 octobre à Luanda en Angola sur la situation de la RDC pourra redynamiser le dialogue. En attendant le sommet de Luanda, aucune avancée n’était constatée dans les travaux du dialogue jusque dimanche 10 octobre. Le président Joseph Kabila a pour sa part donné des instruction à sa plate-forme pour conclure le dialogue cette semaine et créer une cellule de coordination électorale interne à la Majorité Présidentielle.    ​
 

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