Hans André Ndjamba : «Nous allons peser pour que la ratification de l’accord de Paris ne soit pas la condition pour bénéficier de Fonds vert»

La RDC va participer à partir de ce lundi 7 novembre à Marrakech (Maroc) à la réunion des parties engagés à la convention cadre des Nations unies sur le changement climatique.

Ce sommet, appelé COP 22, est plus technique et doit aboutir à concrétiser les grands principes posés par l’accord de Paris (COP 21) en mettant en place des mécanismespour rendre cet accord opérationnel, a expliqué à Radio Okapi, Hans André Ndjamba, le directeur de cabinet adjoint duministre de l’Environnement et développement et coordonnateur du Fonds verts pour le climat en RDC.
 
La RDC n’a cependant pas encore ratifié l’accord de Paris. Un retard que ce délégué congolais au sommet de Marrakech attribue à la lenteur des institutions congolaises.  
 
Interrogé sur le risque que ce retard représente quant à l’accès de la RDC aux avantages liés à l’accord de Paris dont l’accès au Fonds vert, Hans André Ndjamba promet de se battre aux côtés des délégués d’autres pays africains n’ayant pas encore ratifié cette convention pour que la ratification de l’accord de Paris ne soit pas retenue comme critère d’accès des pays moins avancés à ce fonds.
 
«Les pays les moins avancés se sont mis d’accord pour constater la ratification de l’accord de Paris. Nous allons  peser pour que la ratification de l’accord de Paris ne soit pas la condition pour bénéficier de Fonds vert. Nous allons également nous battre pour que cela ne soit pas un élément qui puisse influencer les décisions qui seront prises», a promis Hans André Ndjamba.

Il s’entretient avec Nounou Ngoie.​
 

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