Afrique du Sud: des ministres veulent la tête de Zuma

Le président sud-africain Jacob Zuma a fait face lundi à une fronde sans précédent au sein de son parti l'ANC, où trois ministres ont réclamé sa démission en s'inquiétant des effets électoraux potentiellement désastreux des affaires de corruption qui le visent.

La direction du Congrès national africain (ANC, au pouvoir) a débattu à huis clos dans un hôtel de Pretoria de l'avenir de son leader et chef de l'Etat, dont le mandat doit s'achever en 2019.

Le parti n'a pas communiqué sur l'issue de cette réunion au sommet mais annoncé, lundi soir, la tenue d'une conférence de presse mardi à 14H00 (12H00 GMT).

La réunion des instances dirigeantes du parti, entamée samedi, devait à l'origine se terminer dimanche. Mais, signe de l'intensité des débats, elle s'est prolongée lundi jusque dans la soirée en présence du président lui-même.

Dès son ouverture, le ministre du Tourisme, Derek Hanekom, et ses collègues de la Santé, Aaron Motsoaledi, et des Travaux publics, Thulas Nxesi, ont mis le feu aux discussions en demandant le départ de leur chef, selon plusieurs médias.

Leur sortie a provoqué le retour en catastrophe à Pretoria de plusieurs dirigeants de l'ANC, qui participaient à un mariage dans le sud du pays, ont-ils rapporté.

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