Les discussions entre le pouvoir et l’opposition autour des modalités pratiques de mise en œuvre de l’accord politique signé le 31 décembre reprendront après les funérailles d’Etienne Tshisekedi, a annoncé l’abbé André Masinganda, deuxième secrétaire général adjoint de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) qui assure les bons offices dans ces pourparlers.
« Pour le moment, ce que nous recommandons, ce que nous puissions honorer la mémoire de cet illustre disparu. Nous allons célébrer dignement les funérailles et le moment venu, je crois que les travaux pourront reprendre et continuer », a affirmé l’abbé André Masinganda.
La CENCO invite les parties prenantes au dialogue à considérer le décès d’Etienne Tshisekedi comme « un leitmotiv » pour faire aboutir le compromis politique du 31 décembre 2016.
« Le président Tshisekedi a soutenu les travaux des négociations directes. Il a également marqué son accord au compromis politique qui a été trouvé le 31 décembre 2016. Maintenant qu’il nous quitte, je pense que les parties prenantes vont trouver un leitmotiv pour aller de l’avant. Elles vont chercher à faire aboutir cet accord. Et c’est d’ailleurs notre souhait à tous », affirme le deuxième secrétaire général adjoint de la CENCO.
« Sentiment de douleur »
La CENCO se dit attristée par le décès du président de l’UDPS dont la plateforme, Rassemblement de l’opposition, prend part aux discussions politiques face à la majorité au pouvoir.
« La CENCO partage le sentiment de douleur, de chagrin de tout le peuple congolais suite au décès du président Etienne Tshisekedi. Elle présente ses condoléances à sa famille biologique, aux membres de son parti politique et aux membres du Rassemblement », mentionne l’abbé André Masinganda.
Etienne Tshisekedi a été désigné pour diriger le conseil de suivi de l’application de l’accord du 31 décembre qui doit permettre la gestion du pays jusqu’à l’organisation des prochaines élections.
