Des déplacés qui ont fui leurs localités en novembre 2016 à cause des combats entre miliciens Maï-Maï et l’armée accusent des militaires d’avoir pillé leurs habitations pendant leur absence.
Selon Mireille Kambale, secrétaire exécutif de la Convention pour le respect des droits de l’homme (CRDH), ces pillages dissuadent les déplacés à revenir dans leurs localités.
Ces personnes déplacées ont trouvé refuge à Butembo.
Le porte-parole des opérations Sokola1, capitaine Mak Huzukay, dément ces accusations, précisant que l’armée ne peut pas piller les biens de la population qu’elle protège.
Il souligne que les villages dont ces déplacés sont originaires étaient occupés par des miliciens Maï-Maï avant que l’armée ne les déloge.