L'Avenir: «Bruxelles: Une messe de requiem organisée en mémoire d’Etienne Tshisekedi»

Revue de presse kinoise du vendredi 10 février 2017. L’actualité reste encore dominée par les funérailles d’Etienne Tshisekedi, décédé le 1er février à Bruxelles (Belgique).

«Bruxelles: Une messe de requiem organisée en mémoire d’Etienne Tshisekedi », rapporte l’Avenir. Le tabloïd signale que plusieurs officiels belges, dont le vice-Premier ministre et ministre de la Coopération au développement, Alexandre De Croo, ainsi que l’eurodéputé Louis Michel ont pris part à ce culte.

Le journal signale également la présence de nombreuses personnalités politiques, religieuses, culturelles et autres venues de divers pays d’Europe, d’Amérique, d’Asie et d’Afrique se sont retrouvées en ces lieux pour rendre un dernier hommage au défunt président national de l’UDPS et du comité des sages du Rassemblement de l’opposition.

Au cours de cette messe, poursuit le quotidien, des condoléances particulières ont été présentées à la veuve Kasalu Jibikila Marthe, ainsi qu’à tous les enfants du grand opposant de la RDC.

Le Phare note que ce culte d'actions de grâce a permis à ceux qui n’ont pas eu l’occasion d’assister à la veillée mortuaire de communier avec les autres compatriotes.

C’est ainsi, rapporte le tabloïd, que la Basilique du Sacré-Cœur de Bruxelles, alias Koelkeberg pour les Bruxellois, a connu une affluence particulière et unique en son genre. Dès huit heures de la matinée, une foule inqualifiable et nombreuse a envahi les différentes entrées et les alentours de cette église pour assister au culte religieux en mémoire de feu Etienne Tshisekedi.

L’officiant du jour était l’Archevêque de Kinshasa le Cardinal Laurent Monsengwo qui a effectué expressément le déplacement de Bruxelles pour présider cette cérémonie religieuse.

En rapport avec les funérailles de l’opposant historique, Africa News cite Félix Tshisekedi qui revient sur la requête de l’UDPS d’ériger un mausolée pour Etienne Tshisekedi à Kinshasa.

Ce cadre de l’UDPS, rapporte le trihebdomadaire, demande aux autorités congolaises de faire diligence à cette demande de mausolée, «qui n’est pas une demande de la famille mais une demande du peuple parce qu’Etienne Tshisekedi est un patrimoine national».

Selon le journal, Félix Tshisekedi rappelle que tant que les conditions de sécurité ne sont pas remplies, «la dépouille ne rentrera pas au pays ».

« Nous ne voulons pas que le sang coule ce jour-là». Car «Etienne Tshisekedi était un homme de paix, son retour doit se faire dans la paix», a-t-il poursuivi au sortir de la messe de requiem au Basilique de Koekelberg à Bruxelles.

Sur une autre page, l'Avenir annonce que Moïse Katumbi rentrerait à Kinshasa avec la dépouille d’Etienne Tshisekedi. Selon le journal, l'ex-gouverneur du Katanga a annoncé son retour au pays lors de son arrivée à la Basilique de Koekelber, à Bruxelles, où se tenait la messe de requiem en la mémoire de Tshisekedi.

L’enthousiasme s’est vite emparé des partisans de Moïse Katumbi qui ont massivement partagé l’annonce de ce retour sur les réseaux sociaux. L’Avenir rappelle cependant qu’il n’est pas à sa première promesse de retour au pays.

« Moïse Katumbi à Kinshasa avec la dépouille de Tshisekedi », écrit pour sa part Le Potentiel en sa une. Le quotidien indique que Moïse Katumbi a décidé de braver la menace d’emprisonnement qui pèse sur lui et prépare son grand retour en RDC pour continuer son combat politique.

Interrogé sur sa sécurité, souligne le tabloïd, Moïse Katumbi déclare que le plus important est d’honorer le  vieux (NDLR : Etienne Tshisekedi). Pour Le Potentiel, l’ex-gouverneur du Katanga a levé l’option de s’engager dans la voie tracée par Etienne Tshisekedi qu’il considère comme le père de la démocratie congolaise.