Plaidoyer pour l’inhumation des victimes des affrontements entre policiers et militants de BDM

L’hôpital  Institut médical évangélique (IME) de Kimpese (Kongo-Central) demande à l’administrateur du territoire de prendre des dispositions afin d’enterrer les cadavres  des victimes des affrontements entre les adeptes du mouvement Bundu Dia Mayala (BDM) et les éléments de la police.

Cette demande est contenue dans une correspondance adressée à l’autorité territoriale de Songololo le 13 février et signée par le médecin directeur de l’IME.

Le gouverneur de la province du Kongo-Central, le ministre provincial en charge du budget, celui de la santé, le commissaire de district des Cataractes ainsi que le directeur général et représentant légal de l’IME à Kimpese sont tous mis en copie de la lettre.

Le document renseigne que douze corps-en voie de décomposition- traînent depuis le 3 février dans la morgue de cet hôpital.

L’administrateur du territoire de Songololo, contacté par Radio Okapi, affirme avoir saisi le gouvernorat de province du Kongo-Central à ce sujet et dit attendre la réponse.

L’un des conseillers du gouverneur du Kongo-Central fait savoir que tout se fera dans l’urgence et dans le calme, sans donner plus de précisions.

Douze personnes présentées comme les adeptes du BDM étaient mortes dans les affrontements qui les ont opposées le 3 février dernier à Kimpense aux militaires et aux policiers, révèlent des sources de la société civile.

Ces adeptes de BDM réclamaient le corps de l’un de leurs chefs abattu lors des précédents affrontements avec les forces de l’ordre. Les affrontements avaientt éclaté après le refus de la police de livrer le corps réclamé par les adeptes du mouvement politico-religieux.
 

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