Lambert Mende: «Nous sommes obligés de nous mettre d’accord»

«Il n’y a aucune raison de vouloir empêcher les enfants d’aller étudier, parce que les politiciens prennent plus de temps que prévu pour se mettre d’accord. Nous sommes obligés de nous mettre d’accord », a déclaré mardi dans la mi-journée à Radio Okapi, Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais alors que des jeunes gens barricadaient les routes et les écoles de certains quartiers de la capitale de la RDC renvoyaient les élèves à la maison au lendemain de l’échec des négociations entre la majorité et l'opposition pour gérer la transition.

«Le président de la République va recevoir les évêques de la CENCO, auxquels il avait confié la mission de bons offices qui s’est terminée hier de la manière que vous savez. Ils vont aller lui rendre compte de cette mission et évaluer avec lui la mise en œuvre d’un accord beaucoup plus large que celui du 18 octobre 2016», a annoncé M. Mende.

La veille, les évêques catholiques, qui assuraient depuis décembre 2016 la médiation entre le pouvoir et l’opposition pour définir les modalités de la cogestion du pays pendant la transition, ont annoncé la fin de leur mission sans être parvenu à concilier les deux parties.

Malgré cette annonce, Lambert Mende assure que la majorité au pouvoir demeure optimiste:

«La majorité et l’opposition peuvent négocier, avec ou sans les évêques. Tout dépend de ce qui sortira de cette rencontre les évêques et le chef de l’État. Mais, nous au niveau de la majorité, nous ne pensons pas que tout a capoté. Nous avons eu un accord ! Je pense que les chosent se sont bloquées au niveau de l’arrangement particulier sur deux points: la désignation du [futur] Premier ministre et celle du président du CNSA [Conseil national de suivi de l’accord et du processus électoral]». Pour lui, cet accord est bon et il doit être appliqué.

Lambert Mende répond aux questions de Freddy Lufulwabo:

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