Dans une déclaration faite vendredi 5 mai à Kananga, les structures des droits de l’homme du Kasaï-Central ne souscrivent pas à l’hypothèse évoquée par le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa, d’organiser les élections «sans les Kasaï» en cas de persistance de l’insécurité.
A en croire le président de l’Association congolaise des droits de l’homme (ACDHO), Arthur Padinganyi, même si cet espace n’est pas totalement insécurisé, il y a toujours moyen de lancer les opérations d’enrôlement.
Se demandant s’il n’y a pas d’autres raisons cachées qui motivent cette décision de la CENI, M. Padinganyi s’étonne que l’enrôlement des électeurs ait eu lieu dans d’autres provinces, les plus insécurisées de la RDC comme le Nord-Kivu, sauf au Kasaï et au Kasaï-Central.
