L’ONG journaliste en danger (JED) réclame une enquête et des sanctions contre les policiers qui se sont illustrés mercredi 17 mai par des actes de violence contre trois journalistes correspondants de la chaine de télévision TV5 à la prison centrale de Makala.
Dans une correspondance adressée jeudi 18 mai au vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, l’ONG dit « exprimer sa profonde indignation face à des actes inadmissibles, et qui ne peuvent en aucun cas restés impunis ».
Le trois reporters de TV5, Francine Mukoko, Blaise Basomboli et Baudry Mata, ont été passés à tabac mercredi aux alentours de la Prison de Makala par des policiers en tenue civile alors qu’ils se renseignaient sur place sur les autorisations nécessaires à prendre pour filmer les dégâts dans la prison dont un bâtiment et des véhicules ont été incendiés mercredi 17 mai par les évadés.
Pour JED, il s’agit d’une attaque délibérée menée contre des journalistes. L’ONG dénonce «une grave atteinte à la liberté de la presse».
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