Equateur: le gouverneur Bolamba dénonce une manipulation politicienne de la société civile

Le gouverneur de l’Equateur, Tony Bolamba, a dénoncé dimanche 4 juin la manipulation du cadre de concertation des organisations de la société civile locale par certains politiciens dans l’objectif de "ternir l’image de la province". Cette structure a organisé la veille une marche populaire dans les rues de Mbandaka pour dénoncer l’insécurité récurrente dans cette ville et ses environs.

Dans un entretien à Radio Okapi, Tony Bolamba reconnait des «cas  de banditisme montés» par ses adversaires politiques pour saboter les actions de son gouvernement.

«On reconnait que nous avons eu un problème de sabotage, qui a causé un banditisme aggravé dans la province. Mais, nous avons pu maîtriser la situation», a-t-il affirmé, sans autres précisions.

Le gouverneur Bolamba réagissait aux griefs du cadre de concertation de la société civile de l’Equateur, qui lui impute la responsabilité de l’insécurité dans la région. Cette structure a exprimé cette position à l’issue d’une marche pacifique qu’elle a organisée samedi à Mbandaka. Selon des témoins, dix fronts, constitués par des centaines de manifestants à travers les quartiers, s’étaient mobilisés jusqu’à la Mairie.

«Ils pouvaient être au total une vingtaine», a estimé pour sa part Tony Bolamba, criant à la manipulation:

«Le cadre de concertation des organisations de la société civile est composé de deux ou trois personnes : un Monsieur de l’opposition et deux messieurs qui étaient dans les cabinets politiques de précédents gouverneurs de province. C’est normal, quand leurs chefs ne sont plus aux commandes, qu’ils soient manipulés.»
 

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