Nathalie Kambala, secrétaire exécutive de l’ONG Femmes main dans la main pour le développement du Kasaï (FMMDK) revient sur les actions menées par les femmes du Kasaï depuis la semaine dernière à Kananga (Kasaï-Central), pour lutter contre les violences faites à la femme.
Selon elle, la femme doit prendre le devant pour s’opposer aux pratiques qui ne permettent pas son épanouissement.
«Nous avons connu des atrocités, l’insécurité, les recrudescences des violences sexuelles faites à la femme et à la jeune fille. Si les femmes se taisent, elles n’auront pas gain de cause. C’est pour cette raison que nous avons proposé des activités et des actions pour éradiquer et mettre fin à tous ces fléaux », explique Nathalie Kambala.
Selon elle, des centaines des femmes ont été victimes de violences sexuelles lors des évènements nés du phénomène Kamuina Nsapu. Elle constate aussi que la liste des victimes visées par les agresseurs évolue.
«Les violences sexuelles à l’époque visaient les jeunes, les femmes libres. Mais aujourd’hui, on voit les violences qui visent les femmes mariées que l’on prend devant leurs maris et enfants», s’alarme la secrétaire exécutive de l’ONG FMMDK.
Nathalie Kambala s’entretient avec François Kadima.
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