Les professeurs d’institutions publiques poursuivent le mouvement de grève déclenché depuis le 6 Aout dernier. Ils réclament toujours le paiement de leur salaire au taux réel appliqué par le gouvernement (1600 FC pour 1 dollar).
« Les taxes et impôts sont perçus au taux de 1600 pour 1 dollar, ce qu’on appelle le franc fiscal. Mais de quel droit le gouvernement qui perçoit les taxes et impôts au taux de 1600FC doit nous payer au taux de 920 pour 1 dollar. C’est anormal », s’indigne David Lubo, secrétaire général du Conseil des professeurs d'universités au Congo (CPUC).
Il fait remarquer que les professeurs qui interrogent au sein des universités qui sont en grève font un travail sans certitude. Il demande aussi aux étudiants de rester loin de cette crise.
« On ne force pas les individus. Ils ont leur motivation. Mais ce qu’ils font c’est un coup d’épée dans l’eau. Parce qu’on n’aura jamais une année académique à géométrie variable. Ces collègues savent qu’ils peuvent interroger, mais qu’ils ne vont pas délibérer. Les étudiants doivent savoir qu’en aucun cas, ils ont été notre employeur. La grève concerne les professeurs et l’Etat qui est leur employeur. Ils doivent se tenir à distance », conseille le secrétaire général du CPUC.
Le Professeur David Lubo s’entretient avec Donat Madimba:
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