Nord-Kivu : retour au calme après des violences meurtrières à Goma

 
Le calme est revenu à Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, lundi après-midi ou six personnes, selon les témoins (deux selon la police), sont mortes dans des heurts violents entre la police et les manifestants qui réclamaient le départ au pouvoir du président Kabila à la fin de l’année 2017, en réponse à l’appel du mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha).
 
Selon les témoins, quatre civils et deux policiers sont morts, dix manifestants blessés et une dizaine de manifestants interpellés. Les dégâts matériels sont aussi importants. Le sous commissariat de la Police de Majengo a été entièrement saccagé avant d’être incendié.
 
C’est autour de 6 heures du matin que les premiers coups de feu ont été entendus et du gaz lacrymogène lancé vers le quartier Majengo, dans la partie nord de la ville. Au même moment, des manifestants sont sortis du quartier Ndosho, barricadant la route principale au niveau de la station Simba et de l’entrée-Président.
 
Les manifestants ont opposé une résistance à la police pendant au moins 5 heures. Débordée, la Police a dû faire appel aux FARDC, qui sont venues en renfort. La tension est retombée à l’approche de 12 heures [heure de Goma]. Les écoles n’ont pas ouvert, les parents ayant préféré garder les enfants chez eux.

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