Revue de presse du mercredi 1er novembre 2017
Les journaux kinois reviennent largement sur les conférences de presse du Rassemblement et de la Majorité présidentielle.
Lors de la conférence de presse qu’il a animée mardi 31 octobre au siège de l’UDPS, le leader du Rassemblement, Félix Tshisekedi, a dévoilé son plan de sortie de crise. Un plan en deux phases : une « transition sans Kabila » et les élections au plus tard en juin 2018, rapporte Forum des As.
Pour le président de l’aile Limete du Rassemblement, note le quotidien, la transition sans Kabila, est du "domaine du possible". Le président Kabila doit être mis « hors-jeu », et c’est conformément à la constitution, fait savoir Félix Tshisekedi dont les propos sont rapportés par Forum des As.
Le Potentiel note que le président du Rassemblement a lancé un appel à la mobilisation générale pour « en finir avec Joseph Kabila sans lui accorder un autre sursis ». Selon lui, poursuit le journal, le président Kabila « n’a jamais pensé à l’alternance démocratique. Le temps de l’action a sonné afin que le peuple congolais se libère », commente le quotidien.
Pour L’Avenir, Tshisekedi n’a pas innové dans ses propos tenus devant les combattants orphelins de leur lider maximo. Tshilombo Tshisekedi n’a pas la maîtrise du peuple qui ne respecte jamais son mot d’ordre et qui ne saura pas exécuter ce que veut cet homme, ironise le tabloïd.
La Majorité présidentielle de son côté réitère son indéfectible soutien à la CENI, reconnaissant, à elle seule, l’autorité et les compétences d’organiser les élections en RDC, renseigne Forum des As.
Pour la MP, la CENI est la seule institution habilitée, d’après la constitution en vigueur, à déterminer les modalités pratiques de l’organisation des élections dans des conditions de transparence qui en garantissent la fiabilité pour éloigner le spectre de la violence post-électorale, conclut le journal.
Dans un autre registre, la presse de Kinshasa rend compte d’un malaise à la primature.
Actualite.cd rend compte d’une motion initiée contre le Premier ministre Bruno Tshibala.
Initiée par le député UNC Mbindule Mitono Crispin, cette motion porte sur le déficit de réponse du gouvernement Tshibala à la précarité des conditions sociales de la population congolaise, précise le portail.
De son côté, Le Potentiel révèle l’initiation d’une pétition contre le directeur de cabinet de Bruno Tshibala.
Michel Somwe, le directeur de cabinet de Bruno Tshibala ferait preuve d’incapacité à organiser le cabinet conformément aux décrets, indique le quotidien. Dans la pétition, plusieurs griefs sont articulés contre Michel Somwe, notamment le manque d’initiative et des directives dans le sens du respect de l’accord de la Saint-Sylvestre et les missions assignées au Premier ministre.
Sur le plan administratif, poursuit le tabloïd, la gestion approximative du cabinet sans cohésion entre son adjoint, les conseillers politiques et les conseillers techniques.
Il lui est aussi reproché sur le plan fonctionnel, l’incapacité de traiter avec diligence les dossiers du gouvernement pour le compte du Premier ministre, la gestion inhumaine et méprisante du personnel, la gestion calamiteuse du personnel en leurs droits et avantages, confiscation des droits et avantages du personnel dans une cupidité avérée, détaille Le Ponetiel.
