Le calendrier électoral «viole» la constitution de la RDC, selon le MLC et le FRC

Le Mouvement de libération du Congo (MLC) et la plateforme Front pour le respect de la Constitution (FRC) estiment que le calendrier publié par la CENI «viole tout simplement» les lois de la République. Dans leur déclaration publiée mardi 7 novembre à Kinshasa, ils accusent la Commission électorale de tricherie.

«Le calendrier présenté par la CENI viole à la fois la constitution de la République, les lois électorales et l’accord du 31 décembre 2016. Il n’est pas consensuel et revêt un caractère frauduleux et mensonger», a condamné le sénateur Jacques Ndjoli, qui a lu leur déclaration.

Pour le MLC et le FRC, la CENI a outrepassé les limites fixées par la loi en publiant un calendrier qui ne poursuit qu’un seul objectif: prolonger le mandat du président Joseph Kabila.

«L’article 73 de la constitution dispose que le scrutin pour le président de la République est convoqué 90 jours avant l’expiration de son mandat, la CENI se dote la liberté de convoquer l’électorat le 23 juin 2018, pour un scrutin à tenir le 23 décembre, soit six mois après au lieu de trois mois», a dénoncé Jacques Djoli.

La passation du pouvoir entre le président élu et le sortant est programmée au 12 janvier 2019. Ce que condamne Jacques Djoli, qui pense que la CENI «s’arroge les prérogatives du peuple souverain.»
 

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