Forum des As : «UDPS. Félix Tshisekedi candidat à la succession de son père»

Revue de presse de vendredi 9 février 2018.
 
C’est décidé. L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) que pilote le tandem Kabund-TShisekedi sera en congrès extraordinaire les 26 et 27 février courant à Kinshasa pour élire un nouveau président en remplacement d’Etienne Tshisekedi, décédé le 1er février 2017 à Bruxelles, annonce Forum des As.
 
Un candidat déjà déclaré, le fils du Lider maximo, Félix-Antoine Tshilombo Tshisekedi, dit Fatshi. L’information a été livrée aux médias par le Secrétaire général de cette formation politique, Jean-Marc Kabund A Kabund, au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue jeudi 8 février au siège du parti, renseigne le quotidien.
617 délégués et plus d’une centaine d’invités externes sont donc attendus au siège de l’UDPS, pour ce congrès.
 
Si Félix Tshisekedi est favori, Jean-Marc Kabund-A-Kabund est non partant, renchérit La Prospérité.
 
L’actuel secrétaire général de l’UDPS a reconnu la délicatesse de la mission dévolue au futur Président du parti, celle de la consolidation du parti, de la continuité du combat et, même, de la conquête, le moment venu, des arcanes du pouvoir d’Etat par des voies démocratiques. Devant toutes ces tâches, il s’est dit non partant.
 
Pour organiser ce congrès, il faudrait débourser un peu plus de 176 370 USD, révèle pour sa part Times.cd.

Le média en ligne dévoile aussi les 9 conditions à remplir pour être candidat président de l’UDPS, notamment : être de nationalité congolaise, être membre de l’UDPS depuis au moins 20 ans, avoir la carte de membre et justifier d’un niveau d’étude égal au moins au graduat ou d’une équivalence professionnelle et politique éprouvée à travers un parcours régulier au sein du parti.
 
Pour la réussite de ce congrès, M. Kabund a invité tous les combattants du parti à contribuer afin d’élire le successeur d’Étienne Tshisekedi, ajoute Dépêche.cd

Le secrétaire général du parti d’Etienne Tshisekedi, a demandé à tous les militants de rester sereins, même si un individu quitte l’UDPS. «Même s’il existait plusieurs UDPS, nous nous sommes UDPS Tshisekedi », a indiqué Jean-Marc Kabund, cité par Dépêche.cd.
 
Lumière sur le pasteur Ekofo
 
7sur7.cd en sait un peu plus sur la destination du Pasteur Ekofo de l’Eglise du Christ au Congo (ECC), qui serait porté disparu. «La MONUSCO a confirmé l’avoir exfiltré via l’Ouganda», révèle le média, qui cite Florence Marchal, porte-parole de la Mission onusienne en RDC.

«Ce n’est pas un cas exceptionnel. Entre 10 et 30% de passagers des vols quotidiens de la Monusco sont des personnes, des passagers qui ne sont pas de personnels des Nations Unies… nous avons délivré un titre de transport entre Kinshasa et Entebbe sur base de la demande du pasteur », a déclaré sur les ondes de Radio Okapi Florence Marchal dont les propos ont été repris par le site.

« Hypocrisie dégoutante de la Présidence Nationale de l’ECC », s’indigne pour sa part Scooprdc.net

Le site internet d’opinions dit avoir été mis au parfum depuis samedi dernier de l’exfiltration de François David Ekofo avant même que les réseaux sociaux en fassent large diffusion. Dégouté, ce média ne comprend pas « l’hypocrisie de la présidence nationale de l’ECC qui ne s’est pas gênée à publier même un communiqué sur la disparition du pasteur François David Ekofo, bien que connaissant la vérité ».
 
Scooprdc.net fait savoir que la demande d’un titre de voyage à bord des vols de la MONUSCO [qui l’a exfiltré en Ouganda], communément appelé MOP, n’est formulée que par la hiérarchie ou l’organisme de la personne qui doit voyager. Partant de cette condition et dans le cas d’espèce, c’est la présidence de l’ECC qui devait formuler cette demande ou à défaut en donner l’aval même verbal…
 
Le Soft international n’approuve pas aussi le «coup» préparé de «l’homme le plus recherché au monde.»

Dans son analyse, le trihebdomadaire indique que cela n’arrive plus qu’aux jeunes, ni qu’aux laïcs, ou aux magistrats, mais des pasteurs montent aussi des «coups» pour s’ouvrir la voie d’une «green card», le document de séjour très prisé aux Etats-Unis avec un statut d’exilé. En réalité, c’est un pays qu’il connaît parfaitement, suppute le journal.
 
Mais pourquoi est-il parti sans laisser de nouvelles? Pourquoi s’est-il transformé en «Ngunda»? Son coup de gueule était-il une manière de préparer son départ et son accueil comme réfugié politique? Autant de questions que se pose le tabloïd, sans donner des réponses.