Professeur Yoka Lye Mudaba, directeur général de l’Institut national des arts (INA) de Kinshasa, l’un des invités du Festival Amani qui s’est clôturé dimanche 11 février à Goma estime que cet événement très médiatisé fait passer des messages constructifs.
«Amani est peut-être le festival le plus médiatique en Afrique centrale. D’abord il y a le message, les artistes qui sont venus sont connus à travers le monde. Et tous ont lancé des messages de la paix à l’égard des autres jeunes qui étaient extrêmement nombreux. Et quand on sait que les vedettes sont des leaders d’opinion, que leur message passe plus facilement que celui des politiques, c’est la première étape qui ouvre à la paix», affirme M. Yoka.
Il estime que ce festival pourrait contribuer à la restauration de la paix, surtout dans une province post-conflit comme le Nord-Kivu
«Ces jeunes venus de l’Afrique de l’Est et qui dansaient ensemble, c’était émouvant de les voir et de les entendre répéter le message de la paix. Ce sont des moments intenses qu’on devrait voir plus souvent. Parce que la paix ce n’est pas seulement le silence des armes, c’est une ascèse, c’est une éducation permanente que nous devons intérioriser depuis le bas âge», indique le directeur général de l’INA.
Le professeur Yoka Lye Mudaba s’entretient avec Jules Ngala.
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