Marie Arena : « Tout commandant des forces de sécurité qui viole les droits de l’homme en RDC doit être sanctionné »

Sanctionnées par l’Union Européenne (UE) notamment pour entrave au bon déroulement du processus électoral, quinze personnalités congolaises visées par ces sanctions demandent le réexamen de leur dossier.
 
 L’une d’elles, l’ancien gouverneur du Haut-Katanga Jean-Claude Kazembe a estimé mardi que ces sanctions sont « arbitraires » et « politiques » parce qu’elles n’ont pas respectées le principe de droit qui interdit de condamner quelqu’un sans l’avoir entendu.
 
Invité de Radio Okapi ce mercredi, la députée européenne qui a soutenu ces sanctions, Marie Arena, reconnait à ces personnalités le droit de réclamer un réexamen de leur dossier. Elle souligne cependant que ces sanctions visaient toute personnalité qui a joué un rôle actif dans les actions des forces de l’ordre qui ont violé les droits de l’homme en RDC.
 
«Nous estimons que toute personne qui viole les droits de l’homme, qui est dans la chaine de commandement dans les forces de sécurité qui peut conduire à ce qu’il y ait des morts aujourd’hui en République démocratique du Congo ou alors qu’il y ait une entrave à l’organisation électorale, eh bien nous pensons que ces personnes doivent être touchées ou visées par ces sanctions ciblées», a-t-elle expliqué.
 
Marie Arena s’entretient avec Mimie Engumba Mulongo.

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