Les opposants membres de l’AR et du G7 en conclave à Johannesburg

Les « forces politiques du changement » regroupant  les partis  politiques membres  de  l’Alternance  pour la République (AR) et  ceux du G7, deux  plates-formes  de  l’opposition politique de la RDC, ont entamé leur conclave samedi 10 mars à Johannesburg (RSA).

Selon les organisateurs, ces  assises  de trois jours  permettront  aux  participants d’aborder des questions concernant les prochaines  échéances  électorales  en  RDC, le programme politique de  l’opposition  et leurs    stratégies  électorales   ainsi que la mise en  application  de l’accord  de la  saint  Sylvestre  dans  toute son intégralité. Les participants sont venus  de la RDC, d’Europe, du canada ainsi que d’Afrique du Sud.

Selon des sources   proches  du G7 à Johannesburg, ce  conclave  regroupe  plusieurs personnes qui soutiennent la candidature de l’ancien gouverneur du l’ex province du Katanga à la présidentielle. Il  sera  donc  question de  mettre  en  place   un nouveau cadre  politique, sont-elles ajouté sans autres précisions.

Pour sa part, Olivier Kamitatu, modérateur du conclave, évoque  la question de  la création d’un mouvement politique, qui va porter « et vision et le programme et la candidature » de Moïse Katumbi aux prochaines échéances électorales.

C’est ainsi que dans  son discours, dont Radio Okapi a reçu copie, Moïse Katumbi se considère déjà « comme le capitaine  de cette équipe.» M. Katumbi, qui vit en exil depuis 2015, avait été condamné par contumace à trois ans de prison dans une affaire de spoliation d’immeuble. Son dossier a été transféré devant la Cour de cassation. 

Ce conclave fait suite aux  assises de l’opposition  d’août  2017 dernier  tenues  en  Belgique, au cours desquelles les participants avaient réitéré leur soutien à la candidature de Moïse Katumbi à la prochaine présidentielle.

De son coté, l'UDPS - alliée du G7 et de l'AR - précise que le conclave de Jobourg ne concerne que ces deux plates formes qui devront y choisir leur candidat à la présidentielle. L'UDPS a lui deja son candidat, affirme son porte-parole, Augustin Kabuya.