Le coordonnateur national, Jean Claude Kibala, affirme avoir été agressé dimanche 20 mai, par des hommes en uniformes non identifiés. Le coordonnateur provincial de la plateforme « Ensemble » fait savoir qu’il a évité un enlèvement, à l’issue d’intenses activités politiques de sensibilisation sur le processus électoral qu’il a menées la veille.
« En remontant vers le Rond-Point à côté de la chapelle à Labotte, on a vu des gens qui sont venus en véhicule. Ils nous ont dépassés, et un autre courrait derrière nous. il a mis le revolver sur la tête du chauffeur. Il était 17h20. Je suis descendu, alors ils sont venus vers moi, et la personne qui était en training avec le revolver, m’a dit que vous entrez en me tirant sur la ceinture et avec revolver au dos », raconte le député national, ancien ministre de la Fonction Publique.
Dans sa relation des faits, il dit avoir refusé cette proposition et a voulu en savoir plus sur l’identité de ses agresseurs.
« Moi j’ai dit : vous êtes qui pour me demander d’entrer dans un véhicule non immatriculé en me tirant dans la ceinture avec revolver au dos ? Il me dit, entrez d’abord et je vous dirais qui je suis et là où je veux vous amener. Et moi j’ai dit à ce monsieur : si vous ne vous identifiez pas, vous aller amener mon corps et pas moi vivant », a-t-il rapporté.
Selon ses dires, la population s’est approchée d’eux pendant qu’il discutait avec ces personnes.
« Ils nous ont quittés et ils sont partis. J’ai évité un enlèvement. Si c’était pour m’intimider de ne pas continuer mon travail de sensibiliser nos membres pour réussir les élections au Sud Kivu, je ne vais pas lâcher », a prévenu Jean Claude Kibala.
Le commissaire provincial de la police au Sud-Kivu dit n’être pas informé de cette situation, alors que Jean Claude Kibala affirme avoir déposé plainte le même dimanche soir à la police.
