Les commerçants de Lubumbashi, interrogés lundi 2 juillet par Radio Okapi, recommandent au gouvernement de produire des emballages qui vont remplacer des sacs et sachets en plastique, après l’expiration du moratoire interdisant leur production et commercialisation. Depuis le 1er juillet, la production, l’importation, la commercialisation et l’utilisation des sacs, sachets et autres emballages en plastique sont interdites en RDC.
Deux jours après la fin de ce délai, presque rien n’a changé dans les marchés de Lubumbashi. Les petits revendeurs recourent aux sachets en plastique comme emballages.
« Le gouvernement n’a prévu aucune solution de rechange. On aurait dû commencer à produire d’autres emballages, avant même l’expiration du moratoire. C’est ce que nous recommandons au gouvernement », fait remarquer un commerçant.
Mais la situation est différente dans les supermarchés de Lubumbashi. A la livraison des marchandises, l’agent propose au client un sac en lieu et place des sachets que les supermarchés produisaient.
Dans certaines boutiques, ce sac coûte 300 francs congolais (0,18 USD). Ils ne sont pas obligatoires. Dans d’autres supermarchés, par contre, ces sacs sont remis sans frais supplémentaires.
Le ministre de l’Industrie se félicite « d’un début d’application de la décision gouvernementale portant interdiction de l’usage du sachet et autres emballages en plastique ».
L’interdiction de la production, de l’importation, de la commercialisation et de l’utilisation des sacs, sachets et autres emballages en plastique a été décidée dans un décret signé le 30 décembre 2017 par le Premier ministre Bruno Tshibala.
