« Si le gouvernement a les moyens de financer seul les élections, y compris la logistique, cela ne nous pose pas de problèmes », a affirmé mercredi 4 juillet la porte-parole de la Mission de l’ONU en RDC (MONUSCO), Florence Marchal. Elle réagissait aux déclarations de certains officiels congolais et du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) sur l’autofinancement des élections par le gouvernement.
« Le gouvernement a affirmé à plusieurs reprises qu’il souhaitait financier intégralement les prochaines élections sur ses fonds propres, y compris la partie logistique », a rappelé Florence Marchal, lors de la vidéoconférence de presse des Nations unies organisée à Kinshasa.
Elle a indiqué que le soutien logistique à la CENI figure dans le mandat actuel de la MONUSCO.
« Nous nous préparons à fournir un tel soutien en complément à l’assistance technique que nous fournissons déjà à la CENI. Mais en même temps, Si le gouvernement a les moyens d’assumer seul la logistique, cela ne nous pose pas de problème. La MONUSCO utilisera ses moyens pour d’autres tâches de son mandat », a fait savoir Mme Marchal.
La porte-parole de la Mission onusienne en RDC a souligné qu’il est important de comprendre que son rôle « est de travailler avec toutes les parties afin que le processus se déroule comme prévu. »
« La RDC vit actuellement sans doute l’une des périodes les plus cruciales depuis son indépendance. Si les élections se passent conformément à ce qui est prévu dans le calendrier de la CENI et ce qui est écrit dans la constitution, le pays connaitra un transfert pacifique du pouvoir », a estimé Florence Marchal.
Par ailleurs, la représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU, Leïla Zerrougui continue à mener ses bons offices au sein de différentes parties prenantes au processus électoral, afin de dégager un consensus sur les points de divergence, notamment sur la machine à voter et les mesures de décrispation politique.
