Les femmes leaders politiques de la province de la Tshopo s’organisent pour faire élire les femmes candidates aux prochaines élections. Elles affirment qu’à travers cette demarche, elles visent à accroître la participation de la femme dans les instances décisionnelles.
Cet engagement a été pris samedi 28 juillet au terme d’une table ronde des femmes leaders politiques, de la société civile et celles de l’administration publique. Cet atelier de renforcement des capacités organisé par le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) a porté notamment sur les instruments juridiques pour la participation politique des femmes et l’identification des obstacles par rapport à leur participation au processus électoral.
Selon Claudine Bella, coordonnatrice provinciale de la commission nationale des droits de l’homme et intervenante dans cet atelier, il a été notamment recommandé à ces femmes de travailler en synergie pour réussir ce pari.
« Il faudrait que les parties prenantes travaillent ensemble: les femmes politiques, les femmes de la société civile et les autres catégories des personnes et les hommes aussi. Il faut une sensibilisation permanente pour que les électeurs aient le goût d'aller aux urnes le 23 décembre. Nous voulons que les hommes et femmes élisent les femmes », recommandent Claudine Bella.
A cette mobilisation, indique la coordonnatrice provinciale de la commission nationale des droits de l’homme, il faut ajouter les ressources financières à mobiliser.
« Une autre stratégie reste la mobilisation des ressources, notamment les ressources financières. Parce que sans moyens, on ne peut pas battre campagne. Nous sommes en train de créer une caisse de solidarité pour aider les candidates et planifier les activités de terrain. Nous avons besoin des cotisations des personnes de bonne volonté. Nous ne voulons plus voir les assemblées provinciales où on ne rencontre que les hommes », a souhaité Mme Bella.
