Bas-Uélé : une centaine de réfugiés centrafricains accusés d’atrocités à Ango

Une centaine de réfugiés centrafricains sont accusés de commettre plusieurs atrocités à Ango, dans la province du Bas-Uélé, a dénoncé mercredi 22 août, l’administrateur du territoire d’Ango, Joseph Kambili. Depuis janvier dernier, la Police nationale congolaise auditionne ces réfugiés, accusés de viol, de vol et d’agression physique.

Cette criminalité est plus vécue dans les localités de Zapayi et de Dikito ainsi qu’au chef-lieu du territoire.

Depuis le début de ce mois, déclare Joseph Kambili, 10 réfugiés centrafricains ont été incarcérés à Zapayi, 17 à Dikito et 32 dans la cité d’Ango.  

Parmi ceux arrêtés dans la cité, 5 sont poursuivis pour coups et blessures, 21 pour vol, 1 pour extorsion, 2 pour viol et 3 pour tentative de viol, affirme la même source.

Sans déterminer le nombre, Joseph Kambili déclare que certains sont relâchés et les dossiers des autres réfugiés sont transférés au parquet de grande instance de Buta.

Le chef d’antenne de la commission nationale pour les réfugiés, CNR/Ango, Albert Kambembo, attribue ces cas de criminalité à l’oisiveté et le manque d’assistance.

Hormis les sept cents refugiés hébergés dans le camp et pris en charge par le HCR, plus de 60 000 à Zapayi, à Dikito et dans la périphérie de la cité d’Ango vivent depuis avril 2017 dans des conditions difficiles, indique la CNR.

Ces personnes ne bénéficient pas de soins médicaux. Elles n’ont pas accès à l’eau potable, et mangent difficilement. La plupart passe la nuit à la belle Etoile.

Albert Kambembo appelle les organisations humanitaires à venir en aide à ces sinistrés centrafricains.
 

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