Lubumbashi : un mort dans des échauffourées entre la police et Ensemble pour le changement

Le coordonnateur d’Ensemble pour le changement dans le Grand Katanga, Gabriel Kyungu wa Kumwanza annonce la mort d’un militant de cette plateforme de l’opposition, dans des échauffourées entre ce regroupement politique et la police. Lors d’un point de presse organisé lundi 3 septembre à Lubumbashi (Haut-Katanga), il parle aussi de l’arrestation d’une vingtaine de ses membres.

« Nous venons de signaler la situation à la Monusco, Droits de l’Homme et dans ce lot de malheur je vous apprend que nous venons de déplorer un mort en la personne de Kalabo Mwebe que Dieu ait son âme. Le jeune homme vient de succomber et son corp se trouverait en ce moment à l’hôpital Sendwe », a indiqué Gabriel Kyungu wa Kumwanza.

Samedi 1er septembre dernier, la police a empêché le déroulement d’une manifestation que devrait tenir cette plateforme politique dans la commune annexe à Lubumbashi. Selon la police, cette activité n’était pas autorisée par les autorités de la ville.

Dans les altercations qui s’en sont suivies, le coordonnateur de cette plateforme dans le grand Katanga fait savoir qu’une vingtaine de ses membres a été arrêtée.

« Nous Ensemble de la Région du Grand Katanga sommes victimes, il y a au moins 20 membres de l’Ensemble aux arrêts qui se trouveraient à tous les niveaux des cachots qu’on connait ici », a déploré M. Kyungu.

Il a ajouté que tout le matériel notamment son camion et tout ce qui avait à bord : chaises et matériel de sonorisation ont été confisqués par les policiers.

Gabriel Kyungu wa Kumwanza annonce qu’il va continuer ses activités d’Ensemble pour le changement, malgré les interdictions.

« Nous trouvons même inutile d’aller nous plaindre, mais nous allons continuer notre action mais nous savons que la justice internationale agira un jour dans notre pays », a-t-il dit.

Pour sa part, le général Paulin Kyungu Banza, commissaire provincial de la police dans le Haut-Katanga a indiqué qu’il est interdit d’organiser des manifestations de pré campagne.

Il a ajouté que dans le camion saisi il n’y avait que des pneus que les militants s’apprêtaient à brûler et à lancers des pierres aux policiers.

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