A 20 ans du statut de Rome créant la Cpi: l'indépendance des juges mise à rude épreuve des tiers

 

La représentation de la Cour pénale internationale (Cpi) en Rdc a organisé le 5 septembre dernier dans la salle des conférences du ministère des Affaires étrangères une conférence dite de haut niveau. Cette conférence s’inscrivait dans le cadre de la célébration du 20eme anniversaire de l’adoption du Statut de Rome, texte créateur de la juridiction pénale universelle.

Il y a certes 20 ans, au petit matin du 17 juillet 1998, les Etats de ce monde adoptaient le Statut de Rome par un vote majoritaire des 120 contre 7 et 21 abstentions. Ce vote historique envoyait un signal fort. Le monde alors montrait qu’il était déterminé à mettre un terme à l’impunité pour les crimes les plus sérieux tels que les crimes de guerre, crimes contre l’humanité, crimes de génocide et aujourd’hui crimes d’agression dont est compétente la juridiction universelle réellement permanente, la Cpi.

Cette lutte universelle n’avait jamais été menée comme auparavant, malgré quelques tentatives avec certains tribunaux pénaux ad hoc au lendemain de la première guerre mondiale.

20 ans après, quel bilan dresser de cette lutte contre l’impunité par la Cpi ? Est-ce que les crimes de guerre, crimes contre l’humanité, crimes de génocide et aujourd’hui crimes d’agression sont sévèrement punis comme le prévoit le Statut de Rome ? Quelles sont les progrès et les limites de la Cpi, et par ricochet du Statut de Rome créant cette Cour ? Et quel est son avenir ?

Voilà la problématique qu’aborde Droit et Citoyenneté avec le chargé de la sensibilisation à l’unité de la Cpi à Kinshasa, Patrick TSHIBUYI pour décrypter divers messages livrés à l’occasion de la célébration des 20 ans du Statut de Rome à Kinshasa. 

Cette émission est réalisée par Jeef NGOY MULONDA

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