La RDC invitée à endiguer le trafic illicite d’espèces sauvages


 
Les participants à l’atelier sur la lutte contre le commerce illicite des espèces de faune et flore sauvages, tenu mardi 25 septembre à Kinshasa, ont recommandé à la RDC de mettre en application les mesures prises par le législateur pour décourager le braconnage et le commerce illicite d’espèces sauvages protégées.  
 
L’Assemblée nationale a prévu des mesures lourdes pour réprimer sévèrement tous ceux qui pratiquent le commerce illicite des espèces protégées. Cette information a été donnée par François Nzekuye, rapporteur de la commission Environnement et ressources naturelles de la chambre basse du Parlement, au cours de son exposé. Pour lui, le problème se pose au niveau du Gouvernement, qui a le devoir de faire appliquer cette loi.
 
Selon le coordonnateur de la Convention internationale sur le commerce de faune et flore sauvages menacés d’extinction (Cites), si ces mesures ne sont pas d’application, « la faute revient auxbraconniers au col blanc ».
 
Face aux multiples plaintes des partenaires de la RDC, demandant la mise en application des mesures prises par le législateur pour décourager ce commerce illicite, le député François Nzekuye a promis d’interpeller le ministre Ami Ambatobe de l’Environnement pour s’expliquer devant la représentation nationale.
 
Cet atelier a été organisé par l’Ambassade britannique, en collaboration avec l’ICCN, en prélude de la Conférence internationale sur le commerce illégal des espèces sauvages qui aura lieu du 11 au 12 octobre prochain à Londres. La RDC présentera à cette occasion ses initiatives de lutte contre ce commerce illégal.