Processus électoral : la CENCO préoccupée par l'absence de consensus entre les acteurs politiques

La CENCO a affirmé qu’elle est préoccupée par l'absence de consensus entre les acteurs politiques autour du processus électoral. Les responsables de cette structure catholique ont été reçus samedi 6 octobre par la délégation du Conseil de sécurité des Nations unies, en séjour de travail en RDC.

Selon l’abbé André Masinganda, 1er secrétaire général adjoint de la CENCO, il est temps que les Congolais résolvent le blocage pour permettre une bonne évolution de la machine électorale.

Pour la CENCO, la rencontre avec la délégation du Conseil fut l’occasion d’exprimer « les craintes, les difficultés et les inquiétudes » liées aux processus électoral en RDC, mais aussi de souligner que « le processus est en train d’avancer ».

« La CENCO n’a cessé d’inviter les acteurs politiques et sociaux à chercher le consensus autour des problèmes qui les divisent », a déclaré l’Abbé André Masinganda. Il cite notamment les problèmes liés au fichier électoral et à la machine à voter. 

L’implication de la communauté internationale sollicitée

Cette même machine à voter que rejette la société civile congolaise et qui a eu l’occasion de le dire aux membres du Conseil de sécurité lors d’un entretien le même samedi. 

« Nous avons un peuple qui n’est pas instruit. On lui impose des choses qui ne peuvent pas lui permettre prochainement de pouvoir être en mesure de les utiliser », a expliqué Godet Kayemba, le président de la LIZADEL, une organisation non-gouvernementale qui a participé à la rencontre avec la délégation du Conseil de sécurité.

 « Nous pensons que la communauté internationale doit peser de son poids pour écarter cette machine à voter », a ajouté M. Kayemba, affirmant que la société civile a également soulevé les problèmes de sécurité qui frappent la population congolaise. 

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