Francine Muyumba plaide pour l’implication de la jeunesse dans la lutte contre la corruption


 
Francine Muyumba, présidente de l’Union panafricaine de la jeunesse, a plaidé dans un message lancé ce jeudi 1er novembre à l’occasion de la journée africaine de la jeunesse, pour l’implication des jeunes dans la lutte contre la corruption. A cette occasion, elle a appelé les dirigeants africains à servir d’exemple de la tolérance zéro face à la corruption qui empêche le développement du continent.  
 
« La jeunesse africaine est l’espoir du continent et peut jouer un rôle-clé dans la lutte contre la corruption. Lorsque la corruption se produit, elle affecte de nombreux aspects de la vie quotidienne des personnes. Les initiatives de lutte contre la corruption sont à encourager. Quand les jeunes tolèrent la corruption, l'avenir du continent est affaibli car la corruption détruit la confiance dans les institutions de tout un continent. Aujourd’hui, au nom de la Jeunesse africaine, nous appelons également nos dirigeants à servir d'exemple de la tolérance zéro face à la corruption pour encourager les jeunes à s'opposer à cette pratique », a recommandé Francine Muyumba. 
 
Elle demande aussi aux décideurs de créer des conditions d’émergence des jeunes. 
 
« Mais aujourd’hui, la majorité des jeunes en Afrique ne disposent pas d’opportunités économiques. Près d'un tiers est au chômage et découragé, un autre tiers a un emploi vulnérable et seulement un sur six occupe un emploi salarié. Les jeunes africains ne méritent pas de mourir dans la Méditerranée en cherchant leur avenir ailleurs pourtant celui-ci serait beaucoup mieux en Afrique que nulle part ailleurs. Il est temps pour les dirigeants et les amis de l’Afrique d’investir dans la jeunesse, car c’est l’avenir qui est hypothéqué », a plaidé Mme Muyumba.