Pollution à Kinshasa : le professeur Makengo redoute la déficience intellectuelle chez les enfants

Une étude menée en deux ans sur la pollution atmosphérique liées aux activités humaines dans les villes de Kinshasa et de Lubumbashi révèle que « la  poussière produite par divers déchets, les vapeurs des industries chimiques et extractives, les tuyaux d’échappement des véhicules et l’inexistence de réseaux d’assainissement des eaux usées sont à la base des maladies respiratoires et autres complications au niveau du système d’excrétion », a déclaré vendredi 2 novembre Hubert Makengo, professeur à la faculté Polyethnique de l’Université de Kinshasa.

Lors de la présentation des résultats de cette recherche à Kinshasa, Hubert Makengo a noté également les odeurs nauséabondes des déchets des marchés, les vapeurs des industries chimiques et extractives, sans oublier les bruits que produisent les débits de boissons et les sectes religieuses qui peuvent avoir un impact négatif sur l’intelligence des enfants. A cela, il faut ajouter l’utilisation du bois de chauffe. 

Cependant, une stratégie de prévention qui consiste à planter des arbres paraitre simple mais très efficace épargner des vies dans différents quartiers urbains. Hubert Makengo conseille de planter des arbres qui présentent des grosses feuilles :

« Ces arbres feuillis pourraient constituer une couverture qui recevraient les poussières quand elles tombent. Quand vous survolez Lubumbashi avant d’atterrir à l’aéroport de la Luano, vous verrez que la ville est devenue verte. C’est déjà quelque chose qui aide, sinon il y aurait beaucoup de maladies. »

Ce chercheur annonce que les conclusions de sa recherche vont ouvrir la voie à une étude multidisciplinaire entre spécialistes en environnement et des médecins du domaine.

 

 

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