Le transport en commun de plus en plus difficile à Kinshasa

La question de transport reste un casse-tête pour plusieurs habitants de Kinshasa. Chaque chauffeur fixe lui-même son prix de la course selon les destinations, évoquant la hausse de prix de carburant et le délabrement des chaussées de certaines routes. De son côté, beaucoup de Kinois se sont plaints vendredi 21 décembre de ce désagrément qui les empêche souvent vaquer à leurs occupations.

Le transport en commun constitue l’une des grandes préoccupations des Kinois. Les prix de la course des taxis varient d’un chauffeur à un autre. Cette situation créée une confusion auprès de la plupart des usagers, qui se disent déjà confrontés au manque de moyens financiers.

« Ce n’est pas normal que les gens ne circulent pas aisément dans une ville comme Kinshasa. C’est une grande ville et lorsque les gens ne parviennent pas à circuler aisément, on ne parvient pas à bien travailler, à atteindre ses objectifs à temps », a affirmé un usager, regrettant que pareille situation se répète à chaque d’année sans solution.

Les chauffeurs quant à eux se plaignent de la majoration du prix de carburant, le délabrement des routes et l’inaction des autorités urbaines pour règlementer le problème de transport.

De plus en plus, les transporteurs recourent à la pratique appelée communément « demi terrain », consistant à sectionner les trajets.

« Ce transport à demi-terrain est dû à l’inaction des autorités. Il y a majoration des prix de carburant, alors que celui de transport en commun n’a jamais été revu. Nous n’avons vu ni le président de l’ACCO (Association des chauffeurs du Congo) ni le ministre des transports », a déploré un taximan.

Les chauffeurs demandent aux autorités urbaines de réglementer la fixation de prix des transports en commun.

 

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