Le chef du village Kipeto, Shimba Keti, appelle les autorités à revoir les termes d’exploitation et d’exportation des minerais par l’entreprise minière de Kapulo, l’unique de cette contrée.
D’après lui, son village ne bénéficie pas de cette entreprise malgré l’existence d’un contrat de « responsabilités sociales » qui prévoit la construction d’écoles, des puits d’eau et d’autres infrastructures sociales que l’entreprise n’a pas encore réalisées.
« Là où nous nous situons, nous avons la tête sur les minerais, mais nous n’en profitons pas, seuls les étrangers en profitent. Et ça nous énerve », affirme M. Shimba.
Il estime aussi que les rivières de son village sont polluées du fait de l’activité de cette entreprise minière.
« La rivière Lukinda qui nous sert l’eau propre est polluée. Tous les jours nos maisons sont remplies de la poussière, et chaque fois que la population revendique, elle est accusée d’être des Maï Maï qui ont ensanglanté le territoire depuis 2017 », regrette-t-il.
